Commutateur X25 CCX 300,SITINTEL
Le commutateur X25 CCX 300 est un équipement performant aux nombreuses fonctionnalités permettant le raccordement de plusieurs types de terminaux et assurant la transmission de données avec une très grande sécurité.
X25 est un ancien protocole de transmission de données dans le modèle OSI (Open System Interconnection) de International Standard Organisation (ISO).
Le commutateur X25 CCX 300 se présente sous la forme d’un coffret plat de faible épaisseur au format 19 pouces de 2 U. Sur la face avant se trouve, outre le commutateur marche/arrêt, un lecteur de disquette 3,5 pouces et 3 rangées de 5 diodes de signalisation permettant la visualisation de l’état du système et des lignes, ainsi que des conditions de fonctionnement (contrôleurs).
Il fournit un point d’accès asynchrone et de type vidéotexte pour les terminaux correspondants, auxquels il propose différents menus, des statistiques et une protection par mot de passe. Entre autres capacités, il offre un routage adaptatif sur plusieurs voies et des facilités pour le traitement des adresses.
Il accepte 5 voies multi protocoles (asynchrone, X25,SDLC, VIP) et une voie asynchrone
Il est téléchargeable par un centre de gestion qui peut superviser plusieurs CCX en réseau.
Le matériel a été utilisé à EDF dans le cadre de réseaux privés régionaux de transmissions de données en liaison avec le réseau public national Transpac. Ainsi le réseau PAPRICA en région Rhône Alpes desservait 150 sites en 1994.
En savoir plus sur X25 et Transpac
X25 couvre les 3 premières couches du modèle OSI à savoir :
- La couche physique qui traite des connexions électrique et mécaniques entre les terminaux et les équipements de réseaux. (Niveau des signaux électriques, type de connecteurs (X21 à 15 broches, V24 à 25 broches (RS232 C) ou V35 )
- La couche Liaison, qui traite du niveau trame, prend en charge la transmission de séquences de trames (un bloc de données pourvu d’un en-tête). Elle synchronise le lien entre émetteurs et récepteurs individuels. Elle corrige si possible les erreurs de transmission. Elle fait remonter à la couche supérieure les erreurs de procédure.
- La couche réseau traite du niveau paquet. Elle prend en charge la notion de circuit virtuel (CV), une connexion bidirectionnelle identifiée entre deux terminaux distants. Il assure la remise des données de point à point dans l’ordre d’émission. On peut voir une analogie avec les anciens téléphones qui établissaient un circuit physique entre deux correspondants et transmettaient en bidirectionnel les conversations.
La philosophie adoptée pour Transpac est dans la ligne du monde des télécommunications, assurant la garantie de la bonne transmission des flux de paquets, contrairement à la technique IP pour laquelle on utilise un mode sans connexion et où les paquets (ou datagrammes) circulent indépendamment des uns des autres ; il n’y a donc pas de garantie de conservation de l’ordre de transmission. La mise en ordre relève d’un niveau supérieur du protocole (niveau Transport : TCP). Néanmoins, le succès d Internet (et les progrès de ses protocoles) auront raison de Transpac qui sera quasiment abandonné dans les années 1990.
En 1977, l’Etat créait une société chargée de l’exploitation et de la commercialisation du réseau public Transpac, réseau de transmission de données au protocole X25 couvrant tout le territoire français.
De ce fait, Transpac aura une croissance très rapide, puisque son réseau, ayant le monopole X25 en France, fut utilisé pour supporter toute l’architecture du système Minitel et les énormes volumes de trafic induits par l’annuaire électronique et les services 3615 dont le Minitel rose….
Plus sérieusement Transpac fut énormément utilisé dans le monde bancaire pour les distributeurs de billets et les terminaux de paiement compte tenu de son niveau important de sécurité.