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Commutateurs rotatifs 11 points et 51 points

Les commutateurs rotatifs constituent la deuxième étape de la commutation électromécanique.  L’élimination du mouvement de translation caractéristique des commutateurs strowger se traduit par une simplification de la mécanique et donc de l’entretien.

 

Le seul mouvement restant est un mouvement de rotation qui permet d’établir une liaison métallique continue entre un conducteur qui arrive sur la partie mobile du commutateur et des conducteurs connectés à la périphérie de la partie fixe.

 

Sont présentés ici côte à côte deux commutateurs :

 

  • Un petit à 11 points : un contact de repos et 10 contacts de travail. Partant de la position de repos chaque impulsion reçue fait progresser l’équipage mobile d’une position par l’intermédiaire d’une roue à rochet. C’est notamment le cas pour le décodage d’un chiffre issu d’un cadran rotatif qui est composé d’une succession d’impulsions calibrées de façon très précises.

 

  • Un plus grand à 51 points. Ce dernier est utilisé en « chercheur » dans un autocommutateur, sollicité il entre en rotation à la recherche d’une ressource disponible (une ligne téléphonique, un autre équipement de commutation etc…). S’il en trouve une, il s’arrête alors et permet la connexion physique à la ressource recherchée, sinon il renvoie un signal d’occupation.

 

Les différents fonctionnements sont illustrés sur la maquette R6 située dans la vitrine d’à côté.

 

Même si la suppression du mouvement de translation a simplifié la mécanique et facilité l’entretien de ces appareils, il n’en reste pas moins que les rotations très fréquentes des sélecteurs conduisent à une usure rapide des contacts et à un entretien systématique fréquent de ceux-ci.

 

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