Autocommutateur R6 de type rotatif, Ericsson, 1950

Contrairement à la maquette du strowger vue ci contre qui permet le décodage d’un numéro et  la commutation de circuit vers le demandé (cas d’un petit standard), la maquette du R6 présentée ici est basée sur un chercheur sélecteur à 51 points. Le chercheur sélecteur est un dispositif destiné à établir de façon automatique une liaison entre deux éléments internes d’un central téléphonique.

Si on donne une vision simplifiée d’un autocom R6 d’une certaine dimension, il y a d’abord des sélecteurs de contrôle à 11 points (un pour chaque chiffre et un pour le repos) dont l’objectif est de décoder les numéros effectués par l’appelant. Un d’entre eux est visible dans la vitrine d’à coté (il ressemble à la maquette mais en plus petit).  Son fonctionnement est simulé sur la maquette grâce au fonctionnement en pas à pas qui fait progresser le contact mobile  en pas à pas.

Le décodage effectué permet de sélectionner un ensemble partagé de ressources nécessaires pour poursuivre la progression de la communication. Le chercheur sélecteur entre alors en jeu : il entre en rotation et cherche la présence d’un signal sur les contacts lui indiquant une ressource libre. S’il en trouve, il s’arrête et permet la connexion à la dite ressource, sinon, il renvoie un signal d’occupation à l’appelé. Ce fonctionnement est simulé sur la maquette

Le retour à la position de repos est également simulé sur la maquette.

Une vidéo est en cours de réalisation pour montrer de fonctionnalités lors des visites libres.

Lors des visites organisées, l’animateur se fera un plaisir de vous faire  découvrir de visu le fonctionnement et vous pourrez vous rendre compte du niveau de  bruit produit  par un sélecteur en action, sachant qu’il y en avait plusieurs centaines dans les standards d’une certaine importance comme celui de Jules Ferry (EDF Lyon) dont une armoire est exposée avec les autres  autocommutateurs le long du mur.