Les systèmes de commutation
Les premiers réseaux téléphoniques ont mis en œuvre le concept de matrice de commutation pour mettre en relation deux postes téléphoniques d’abonné à travers un circuit cuivre à 2 fils.
Cette matrice se trouve au « standard » où toutes les lignes d’abonné aboutissent et où, jusqu’à l’avènement des commutateurs à relayage automatique et de la numérotation, une gentille standardiste procédait manuellement, à l’aide de fiches métalliques insérées dans la matrice, à la mise en relation (le fameux 22 à Asnières n’est pas si vieux). D’où le nom de Réseau Téléphonique Commuté, public ou privé.
Matrice de commutation manuelle pour quatre lignes d'abonné (en haut) avec quatre circuits de communication croisés (horizontaux) et une barre pour connecter l'opérateur (T). La barre transversale la plus basse relie les stations inactives à la terre pour activer les indicateurs de signalisation d’appel (F). (Source Wikipedia)
Le concept de circuit connecté pour la transmission de la voix ou des données subsiste, même s’il n’a plus la réalité physique du cuivre de bout en bout.