Les réseaux de téléphonie mobile
La téléphonie radio mobile couvre des domaines différents selon la portée et la technique radio entre le terminal mobile et la station base qui le relie à un réseau téléphonique, la couverture géographique, la puissance d’émission, les services voix ou données offerts, les usages …
- Connexion Bluetooth : D’une portée de quelques mètres, elle est utilisée par exemple pour les dispositifs main libre de véhicule ou pour les liaisons téléphone portable – montre connectée… D’autres techniques très basse consommation sont utilisées par exemple en domotique, comptage …
- DECT : D’une portée d’une une dizaine de mètres, elle est utilisée pour la mobilité au sein d’un bâtiment.
- Les réseaux téléphoniques mobiles cellulaires publics : D’une portée d’une dizaine de kilomètres, ils offrent une bonne couverture terrestre dans les zones peuplées et dans les pays riches, mais il reste des grandes zones d’ombre sans réseau.
- Les réseaux téléphoniques satellitaires : Les terminaux mobiles ont une puissance d’émission suffisante pour toucher les satellites en orbite avec une couverture globale. Les coûts d’utilisation des ces réseaux les destinent à des utilisations bien particulières : Communication maritime, secours ultimes de téléphonie, militaires…
- Des réseaux radio professionnels dédiés sont utilisés par les forces de l’ordre, les secours et certains opérateurs d’infrastructure comme les chemins de fer et la distribution d’électricité pour des raisons de sécurité, disponibilité et couverture géographique.
Pour les besoins d’exploitation et de maintenance du réseau électrique de transport HT/THT seuls les réseaux satellitaires peuvent compléter en mobilité le réseau téléphonique de sécurité fixe du fait de leur couverture et de leur disponibilité en situation de crise. Les terminaux existent en kit véhicules, fixes en bâtiment ou portables.
Pour la téléphonie administrative les réseaux cellulaires publics complètent en mobilité la téléphonie fixe ou la remplacent.
En savoir plus sur les réseaux téléphoniques mobiles cellulaires publics
La téléphonie mobile a connu une évolution formidable en une trentaine d’années. On peut même considérer que son impact sociétal a été supérieur à ses prouesses technologiques amenant à des modifications comportementales importantes tant au niveau individuel qu’au niveau des entreprises.
Bien que l’approche soit réductrice, il est d’usage de classer les évolutions de la téléphonie mobile par génération (1G, 2G, 3G, 4G et maintenant 5G )
La 1G
Le premier réseau de téléphonie mobile français est créé en 1986 : C’est le fameux Radiocom 2000. Ce mobile est en fait relié au réseau commuté par un relais radio. Chaque relais couvre une zone appelée cellule (d’où vient le nom de réseau cellulaire). A son démarrage, la communication était perdue lorsque le mobile sortait de la cellule. L’adjonction de la fonction « Hand-over » a permis la gestion du changement de zone de couverture sans interruption de la communication. Les téléphones de cette génération, lourds et chers, étaient plutôt utilisés en entreprises.
La 2G
Issue d’études débutées en 1982 la norme GSM sera mise en œuvre par Alcatel en France en 1991. La norme GSM est axée sur la transmission de la voix, ce qui était logique pour un téléphone. La miniaturisation, la baisse des coûts, les offres de services diversifiées ont permis l’ouverture du marché vers les particuliers.
C’est avec le réseau 2G que sont nés les SMS. Pensés pour des messages de services destinés aux opérateurs, ces messages ont connu un succès inattendu auprès du grand public, et pourtant il fallait taper les messages à l’aide des seules neuf touches du clavier !
Une évolution du GSM, le GPRS permettra d’accéder (avec lenteur) à internet via le WAP ou d’envoyer des courriels. Elle se différencie aussi par le fait que la tarification est effectuée au volume et plus à la durée de connexion.
La 3G
La 3G offre un accroissement significatif du débit par rapport au GPRS. Elle est basée sur la norme UMTS.
Elle permet notamment de
- Naviguer sur Internet.
- Passer des appels avec la visiophonie.
- Regarder la télévision en direct ou en VOD.
- Echanger des fichiers dans des temps raisonnables
En contrepartie, il a été nécessaire de repenser les réseaux ce qui impliqué d’utiliser de nouvelles fréquences radio et déployer de nouvelles antennes. Cette opération lourde financièrement et techniquement a entrainé un échelonnement dans le temps des investissements de la part des opérateurs.
La transmission de la voix se fait désormais sous IP, c’est-à-dire coupée en petits paquets confiés au réseau. Ces paquets peuvent donc suivre des chemins différents, ce qui impose au téléphone récepteur de les remettre dans l’ordre pour que la conversation soit audible.
La 4G et la 5G
Elles permettent de monter en débit suite à des évolutions technologiques tant matérielles que logicielles.
Comme pour le passage de la 2G à la 3G, le déploiement d’un nouveau réseau est nécessaire, ainsi que le développement de nouveaux téléphones et la recherche de clients intéressés par cette offre plus performante, mais plus chère.