Un gardien rustique des limites de transits.
Les premiers réseaux de distribution et de transport électrique étaient souvent construits à l’échelle d’une ville ou d’une agglomération et les moyens de production regroupés en un ou quelques lieux. En conséquence, les réseaux n’étaient généralement pas bouclés.
Le système de protection était donc le plus souvent très rudimentaire et était basé sur la détection d’une valeur maximum de l’intensité à un instant donné. Le dispositif le plus simple était le fusible, mais celui-ci nécessitait des déplacements pour le changer après fonctionnement.
L’étape d’après a été de mettre un dispositif électromécanique capable de détecter ces surintensités et d’associer ce dispositif à un appareil de coupure.
Cette fonction de surveillance, bien que rustique était grandement nécessaire pour la sécurité des personnes, beaucoup de lignes étant construites en permission de voirie le long des rues des agglomérations et les moyens de prévenir rapidement un agent responsable de l’exploitation quasiment inexistant (pas de téléphone, peu de voiture…)
Les réseaux évoluant, les protections à maximum d’intensité se sont perfectionnées en se dotant de temporisations fixes ou variables en fonction du temps de surintensité, avant de devoir laisser la place à des systèmes plus performants que vous pourrez aussi découvrir à la station protections.