Le réseau de transport
Le réseau de transport d’électricité est une infrastructure maillée composée de liaisons interconnectant des postes électriques qui représentent les nœuds du réseau (postes électriques) qui peuvent également être des points d’injection d’énergie ou de soutirage.
En France, l’infrastructure de transport est composée presque exclusivement de liaisons aériennes dites haute tension, ou HT (à 63kV et 90kV), et à très haute tension, ou THT (225kV et 400kV). Le réseau à 400kV, dit de grand transport, est un réseau national qui a vocation de permettre les transits de l’énergie électrique entre les gros centres de production, quelques très grands consommateurs et vers les infrastructures de niveaux de tension inférieure pour toucher des producteurs et des consommateurs de puissances moindres. Il est aussi interconnecté aux réseaux des pays voisins afin d’assurer la stabilité du réseau, la sécurité d’approvisionnement, les échanges commerciaux.
Le réseau 225kV, encore qualifié de réseau de répartition, a plus une vocation régionale, et dessert les grands agglomérations et les entreprises fortement consommatrices (SNCF, RATP, grands centres industriels comme la sidérurgie…). Il se prolonge vers les infrastructures 63 et 90kV auxquels sont raccordés les postes de distribution à 20kV.
RTE est le gestionnaire du réseau public de transport d’électricité français depuis le 1er juillet 2000. RTE résulte de la création du marché européen de l’électricité. Il était composé à l’origine de plusieurs services du fournisseur historique d’électricité pour gagner en indépendance et ainsi assurer une relation équitable entre toutes les entités raccordés à ces réseaux.
Ces réseaux de transport représentent aujourd’hui 105 000 km de lignes Très Haute Tension (THT) et Haute Tension (HT) et 46 lignes transfrontalières exploitées entretenues et développées par RTE.
Cette photographie se modifiera substantiellement dans les prochaines années avec la multiplication et une plus grande dissémination d’autres centres de production d’énergie tels les sites de production d’énergies renouvelables, le souhait de privilégier les liaisons souterraines (câbles), et probablement les interconnexions par courant continu.