Colonne de synchronisation, Chauvin-Arnoux, 1950
Les colonnes de synchronisation équipaient les tableaux de commande des postes pour le couplage de deux réseaux ou d’un alternateur sur le réseau.
La commande de chaque disjoncteur comportait un commutateur, manœuvré par une clef dite « de synchro ».
Avant toute fermeture de ce disjoncteur, l’opérateur manœuvrait le commutateur avec la clef, pour aiguiller les tensions qui existent de chaque côté du disjoncteur, sur la colonne de synchronisation.
L’opérateur commandait alors la fermeture du disjoncteur manuellement par le TPL lorsqu’il jugeait que les conditions de synchronisme (écart de fréquence inférieur à 0,5Hz) et de tension le permettaient.
Ces actions de couplage ont pu être réalisées par un contrôle automatique lorsque le réseau général s’est densifié. L’ordre de fermeture du disjoncteur est appliqué au réenclencheur du départ ligne, en position « rebouclage ». Celui-ci transmet l’ordre au disjoncteur quand les conditions sont atteintes.
Dans la même station
- 301 Pupitre de commande, 1950
- 303 Fréquencemètre à lames vibrantes, Siemens, 1920
- 304 Voltmètre de tableau, CdC, 1960
- 306 Indicateur de température transformateur, CDC, 1935
- 307 Détecteur enregistreur de terre batterie, 1930
- 308 Voltmètre enregistreur, CdC, 1930
- 309 L’analyse d’incident, l’oscilloperturbographie
- 312 L’analyse d’incident, la consignation d’état
- 313 Enregistreur Signalisations EMS 60, Leboeuf, 1960
- 314 Enregistreur Signalisations EMS 1000, Enertec, 1981
- 315 Pupitre d’EXploitation Informatisé, PEXI