Pince à plomber

La pince à plomber était destinée à s’assurer que les compteurs (des industriels ou des particuliers) n’avaient pas été ouverts.

Les sceaux effectués par les pinces à plomber étaient particularisés en fonction de l’entité qui « plombait » le compteur.

Sceau EDF CRT MC (Centre Régional du Transport Massif Central)	Envers du sceau

Les ouvertures par des tiers étaient la plupart du temps  effectués pour frauder (en bloquant le disque tournant du compteur, en inversant son sens de rotation ou en modifiant les grandeurs mesurées).

Les fraudeurs faisaient preuve de créativité pour que leur fraude ne soit aisément détectable. Néanmoins la plus classique pour défaire le plomb sans que cela soit perçu facilement était d’introduire une aiguille chauffée dans le plomb en suivant le trajet du fil, de retirer le fil une fois que celui-ci n’était plus solidaire du plomb. Avant les visites des agents chargés des relevés des compteurs, il suffisait de remettre le fil en place. Toutefois l’agent spécialisé chargé du contrôle détectait ce genre de fraude en tirant d’un coup sec sur le plomb et en voyant si le fil coulissait.

A noter que d’autres tricheurs perçaient un petit trou dans le plexiglass transparent du compteur, puis introduisaient une aiguille pour bloquer la rotation du disque tournant. la détection se faisait par examen systématique du plexiglass du compteur. D’autres positionnaient un aimant à proximité du compteur pour freiner la rotation du disque tournant et donc diminuer la valeur représentant la puissance censée être consommée.

Aujourd’hui pour les scellés, le plastique a remplacé le plombs et la fraude, toujours bien présente, s’est enrichie d’un volet logiciel pour modifier les programmes internes du compteur Linky.