Standard manuel bois, ACT, 1960
Ce mini standard date plus précisément de 1958. On notera qu’il était conçu pour une utilisation avec batterie centrale. L’alimentation est fournie par le standard du réseau public auquel il est relié lorsque celui-ci détecte le décroché. Par contre, il est manuel comme en témoigne l’absence de cadran rotatif et la manivelle permettant d’actionner la magnéto pour avertir l’opératrice des PTT. Ce qui était encore courant dans les zones rurales dans les années 1960.
Ce standard est de toute petite taille : une ligne extérieure, le poste lié au standard et quatre postes supplémentaires (celui de droite ayant perdu son « lapin »).
L’aiguillage des communications était effectué manuellement par l’opératrice à l’aide des clés présente sur le standard. Chaque clé avait trois positions :
- En attente : le poste n’est pas raccordé au réseau interne du standard
- Sélection : le poste est raccordé au réseau interne du standard et peut donc communiquer avec les autres postes raccordés sur le même réseau
- Raccrocher : le poste est séparé du réseau interne du standard.
Comme pour le standard Siemens exposé à côté, la signalisation des appels est assurée par un dispositif à relais appelé couramment « lapin ». Un électroaimant sollicité par le courant d’appel issu du réseau ou d’un poste interne fait chuter le volet du « lapin ». Ce volet ferme un contact qui alimente une sonnerie avertissant l’opérateur d’une demande de communication ; le volet qui a chuté indique la ligne appelante.