Autocommutateur Strowger de type rotatif
Inventé en 1889 sous l’impulsion d’un entrepreneur de pompes funèbres américain las de voir ses « clients » détournés vers son concurrent par la standardiste de la ville, l’autocommutateur Strowger est basé sur deux mouvements : un linéaire de bas en haut pour le chiffre des dizaines, un rotatif pour le chiffre des unités.
Chaque impulsion fait progresser le contact d’un pas, soit vers le haut pour les dizaines soit en rotation pour les unités. Comme la maquette les premières versions n’étaient pas commandées par un cadran mais par des boutons poussoir. Le cadran ne fût inventé que quelques années plus tard…
On imagine assez bien la maintenance nécessaire pour maintenir cette mécanique soumise à rude épreuve et s’assurer de l’absence de points durs et de faux contacts
La maquette ne présente ici qu’une partie de la commutation (d’une ligne entrante vers 100 lignes sortantes).
Ce type d’autocommutateur a été utilisé en France depuis 1910 jusqu’en 1979.