Autocommutateur CP25 de type crossbar, Ericsson, 1950
La maquette s’appuie sur la matrice d’interconnexion, qui est la partie à laquelle l’autocommutateur doit son nom.
Plus de mouvement rotatif où l’on balaye de nombreux contacts, tout est effectué par de faibles mouvement de pivotement de barres croisées (en anglais « crossbar ») sous l’action d’électroaimants
Un petit zoom sur le fonctionnement
La barre horizontale est dotée de petites tiges qui lui sont perpendiculaires, les embrayeurs (représentés en rouge sur le schéma). Au dessus de ces embrayeurs on trouve sur le châssis du multisélecteur de guides isolants munis d’une encoche et qui peuvent coulisser le long du châssis.
Nota : Pour des raisons de clarté du schéma, le châssis, les barres verticales et les électroaimants de commande n’ont pas été représentés.
Lorsque la barre horizontale est sollicitée par l’électroaimant de commande, elle pivote. Elle entraîne les embrayeurs dans son pivotement. Ces derniers viennent se ficher dans les encoches de guides isolants.
La seule barre verticale sollicitée par son électroaimant pivote poussant dans son mouvement le guide isolant qui lui-même pousse l’embrayeur. Le Guide isolant pousse également dans son mouvement les contacts associés qui se ferment et établissent ainsi la continuité électrique recherchée du circuit.
Nota : une seule barre verticale est représentée (celle qui a pivoté)
La barre horizontale peut ensuite être remise dans sa position initiale, le contact électrique est maintenu tant que la barre verticale reste sollicitée. Le multisélecteur peut donc être utilisé pour d’autres connexions (avec d’autres verticales que celle sélectionnée).
Au raccroché, la barre verticale retrouve sa position initiale et la connexion électrique est rompue.
On comprend ainsi facilement que la connexion est beaucoup plus rapide qu’avec les strowgers ou R6 puisque les mouvements sont réduits à un simple pivotement d’une barre horizontale et d’une barre verticale, supprimant ainsi les « longs déplacements » pour trouver les circuits à connecter. D’autre part, les contacts étant moins sollicités, leur usure est moins grande et enfin leur réglage est plus simple.
Une vidéo est en cours de réalisation pour montrer de fonctionnalités lors des visites libres.
Lors des visites organisées, l’animateur se fera un plaisir de vous faire découvrir de visu le fonctionnement.