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AOIP, 1910

Le poste téléphonique AOIP de 1910 est un poste à batterie locale destiné à être relié à un standard manuel.

 

L’alimentation en courant continu nécessaire à la conversation est produite localement à base de piles électrique sous la responsabilité de l’utilisateur, ce qui n’était pas sans poser de problème de maintenance.

 

Sur le côté on distingue une manivelle. Celle-ci servait à générer un courant électrique alternatif quand celui-ci arrivait sur le standard, il produisait une sonnerie d’alerte et faisait vibrer le crochet qui retenait le petit volet affecté à la ligne (appelé lapin) que l’on peut voir sur les  deux standards manuels situés sur l’étagère du haut du présent portique. La standardiste pour peu qu’elle soit présente (de nombreux standards ne fonctionnait qu’en horaires de bureau) était donc alertée et pouvait donc constater grâce au lapin abaissé quelle ligne était concernée.

 

La même magnéto était aussi actionnée pour signaler la fin de l’appel. Pour éviter les omissions une temporisation de six minutes (une éternité pour une conversation téléphonique de l’époque) mettait fin à la communication automatiquement.

 

Pour les curieux AOIP signifie Association des Ouvriers en Instruments de Précision ce qui est une belle promesse ….

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