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Téléphone satellitaire Iridium, Motorola, 1991

Généralités

Les téléphones mobiles terrestres nécessitent l’implantation de nombreux relais. La rentabilité ne peut donc être atteinte que dans les zones denses. De plus la couverture maritime n’est pas possible.

 

En 1987, Motorola un des leaders de la téléphonie mobile à l’époque lance une étude de téléphonie par satellite circulant sur une orbite terrestre basse (aux environs de 800 km). 90 satellites seront donc lancés pour effectuer une couverture mondiale grâce à un astucieux système de 48 antennes orientables.

 

Un utilisateur n’a la visibilité d’un satellite que moins de 10 minutes et son téléphone commute d’antennes toutes les 55 secondes. Les satellites sont en liaisons entre eux chacun servant de relais, si nécessaire, vers le satellite suivant.

 

Le montant de l’investissement effectué s’est traduit par des coûts élevés d’abonnement ce qui a limité le nombre de clients. Par ailleurs le développement exponentiel des mobiles terrestres a privé le satellitaire de la majorité de ses clients potentiels.  Le seuil de rentabilité ne sera atteint.

 

En 1999 la société Iridium fait faillite, la société Motorola épongeant la plus grande partie des pertes. Elle est reprise en 2000 par une autre société « Iridium Satellite » qui épaulée par Département de la défense américain renoue avec l’équilibre financier puis entreprend le renouvellement progressif du parc de satellites.

 

Côté EDF

Le fait de disposer d’un moyen de communication ne présentant quasiment pas de modes communs avec les autres systèmes de téléphonie fixes ou mobiles a été perçu comme stratégique pour certaines activités sensibles. Les CNPE, notamment ont été dotés de téléphones satellitaires en secours des autres systèmes de communication.

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