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Lecteur de cartes SEMS LC 300

Jusqu’aux années 80s, l’introduction d’informations (sources des programmes ou données) était effectuée majoritairement sur de cartes perforées. Souvent ces cartes étaient la référence pour les informations.

 

Le principe de lecture est simple : il suffit de balayer les quatre-vingts colonnes de chaque carte. Pour chaque colonne, détecter la présence des trous et d’en déduire le code à transmettre à l’ordinateur.

 

Dans le présent lecteur, un système de soufflerie écartait les cartes au niveau de l’entrée, un cylindre tournant perforé sur une partie de sa surface aspirait la carte à lire contre lui, la faisait avancer vers la zone de lecture, puis après un tour du tambour, le processus recommençait.

 

Le lecteur exposé lisait 300 cartes à la minute. Dans la même gamme et le même conditionnement extérieur, il existait des lecteurs  qui avaient un débit double.

 

Cet appareil était fiable, modérément bruyant, respectueux des cartes que l’on lui confiait et assez tolérant pour les cartes un peu abimées.

 

En savoir plus sur les technologies plus anciennes que nous avons utilisées

 

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Nous n’avons pas connu, pour les systèmes installés dans nos locaux, de systèmes à lecture par contact électrique direct de balais au travers des trous de la carte. La lecture se faisait par utilisation de cellules photoélectriques.

 

Néanmoins, pour les premiers lecteurs, l’acheminement des cartes se faisait de façon mécanique. La pile des cartes à lire était située verticalement en haut de l’appareil. A la base de cette pile une lame calibrée à la bonne épaisseur poussait les cartes dans une fente elle-même calibrée pour permettre le passage d’une seule carte. Une fois isolée, la carte était passée devant les cellules puis rejetée dans un dispositif dont le fond descendait au fur et à mesure qu’il se remplissait. Les vitesses de lecture étaient voisines de celles évoquées ci-dessus.Ce type de lecteur était extrêmement bruyant du fait du mouvement de va et vient de la lame qui poussait les cartes.

 

De plus l’épaisseur des cartes variant avec l’hygrométrie ambiante, les réglages de l’épaisseur de la fente devaient être réajustés fréquemment sinon il pouvait y avoir deux cartes engagées dans le lecteur ou une bloquée en entrée. Dans les deux cas, les cartes concernées étaient   endommagées, devait être reperforées reclassées dans le paquet etle paquet devait être relu dans sa totalité.

 

En savoir plus sur la façon de perforer les cartes

 

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La saisie des données sur les cartes était effectuée sur  des machines spécifiques : les perforatrices. Soit l’utilisateur effectuait sa saisie directement sur des perforatrices en libre-service soit il remplissait des bordereaux pour les faire saisir par des opératrices dédiées.

Les machines dont nous disposions étaient des IBM 029, alors leader sur le marché.

Les cartes étaient chargées dans le bac de droite. Une touche « Alim » permettait le positionnement de la carte, puis on saisissait directement les informations sur le clavier alphanumérique, la machine se chargeant de perforer les codes.   Une touche « lib » permettait de terminer la saisie et d’éjecter la carte en cours.

 

Un tambour permettait d’effectuer des actions par champ :

  • Tabulation
  • Choix alphabétique / numérique
  • Duplication

 

Il est à noter que cette programmation était effectuée en perforant des codes sur une carte qui était ensuite placée sur le tambour de programmation.

 

Une fonctionnalité permettait aussi la vérification des cartes perforées. Une première saisie permettait de perforer les cartes d’après le bordereau. Puis on rechargeait le paquet perforé dans le bac d’alimentation, on passait en mode vérification et on refrappait d’après le bordereau.

 

Si la nouvelle frappe n’était pas identique à l’ancienne un avertissement était émis.

 

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