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Console de visualisation du PCH, BARCO

Evolution de l’interface homme machine jusqu’aux années 1970

 

Il existait deux grandes familles d’interactions entre l’homme et la machine :

 

  • Celles avec les spécialistes (analystes, opérateurs…)

Elles se faisaient principalement à l’aide de consoles comportant un clavier et un moyen de restitution. Ce dernier a d’abord été une imprimante comme la télétype ASR33 qui est exposée sur la présente station, puis par un écran alphanumérique qui pendant un certain temps s’est contenté de transposer le fonctionnement de l’imprimante papier. Pour un certain nombre d’opérations, les interactions étaient effectuées à l’aide de cartes perforées, de rubans (voir la station technologie derrière vous) ou même, pour la pose de « patches »  directement aux clefs du pupitre de l’ordinateur.

 

  • Celles avec les utilisateurs

Elles se faisaient soit à l’aide de dispositifs particuliers munis de boutons et de lampes (voir le poste opérateur situé à proximité de la présente console) ou de dispositifs dotés d’un clavier et d’une imprimante ou d’un écran émulant le fonctionnement d’une imprimante. Les dialogues étaient rudimentaires, des menus étaient présentés sous la forme :

 

1 action A

2 action B

…..

P  retour au menu précédent

M pour retour au menu principal

Entrez votre choix : ..

 

La console semi graphique du type de celle présentée ici a été une révolution dans l’interface entre l’homme et la machine. Elle a permis :

 

  • La réalisation de dessins avec cependant une définition limitée

Ceci a permis, dans notre cas,  la réalisation de schéma de postes électrique, de diagrammes

 

  • La désignation sur l’écran

Ceci a permis de développer des interactions plus complexes entre l’homme et la machine, comme la modification de la position d’un organe ou l’introduction de valeurs de substitution au sein d’une image de poste ou d’une chronique de valeurs ou les appels directs d’images (postes, surveillance, historiques..) de façon aisée et conviviale.

 

En savoir plus sur la console semi graphique

En savoir +

Les premiers écrans fonctionnaient en mode caractère à savoir que le caractère frappé par l’opérateur venait s’afficher à la suite des autres. Il y eu des améliorations successives permettant d’avoir des touches de service permettant notamment, l’inversion vidéo, les sauts de pages, la tabulation etc… ainsi que quelques symboles « graphiques » en plus des caractères alphanumériques.

 

Les écrans étaient monochromes (vert ou jaune selon les marques que l’on avait).

 

Il y avait un nombre limité de lignes, généralement de 24 de lignes de 40 ou … 80 caractères (comme les cartes perforées…).

 

Le passage aux consoles semi-graphiques s’est accompagné d’un passage du mode caractère au mode  écran.  L’écran logique était constitué d’une matrice de caractères qui pouvaient être des caractères standards ou des caractères spécifiques. Ces derniers nous ont  permis, notamment, de tracer des schémas de postes tels que celui de Vouglans que l’on peut voir ici même.

 

 

Les caractères étaient dotés d’un certain nombre d’attributs, couleur, clignotement, inversion vidéo. Ils étaient définis par une matrice de points élémentaires de faibles dimensions (6 x 8) dans certain cas.

 

En cas de désignation d’un caractère la console renvoyait le positionnement du caractère désigné à l’ordinateur ce qui permettait au programme d’en déduire, connaissant l’image affichée et l’état des dialogues en cours, les actions à lancer.

 

Ces consoles seront remplacée ensuite par des consoles graphiques qui traiteront non plus une matrice de caractères mais des objets définis par leurs caractéristiques (Tracé, couleur, clignotement, surbrillance, désignabilité…) et identifiés comme tel lors de désignation par l’opérateur.

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