ERCI02, Schlumberger, 1980
Techniphone 16/32/64 ou Schlumberger ERCI02 (1980)
Les besoins de signalisations augmentant et la technologie progressant, les équipements type 16-32-64 Techniphone ou ERCI 02 Schlumberger prirent le relais des cartes une voie ou deux voies.
Pour leurs réalisations, ils ont bénéficié de l’évolution technologique en passant des composants discrets (transistors – résistances – condensateurs) aux circuits intégrés.
Ils permettaient l’échange d’un plus grand nombre d’informations. Pour le Techniphone 16 ou 32 ou 64 télésignalisations et pour le Schlumberger 32 signalisations.
Il s’agissait de télésignalisations simples c’est-à-dire transmise sur un seul bit et donc sans possibilité de contrôle de complémentarité comme il en existe sur les téléconduites plus évoluées pour les organes de coupure.
Ces matériels étaient utilisés en grande partie sur les équipements de la production hydraulique (position vanne de tête, intrusions, défauts…).
Il n’y avait pas de possibilités de transmettre de télémesures tant analogiques qu’impulsionnelles. Seules les valeurs débitmètres des systèmes Ritt Meyer étaient transmises en code Gray
La transmission utilisait, comme pour les émetteurs deux voies, le principe de décalage de fréquence.
Une version simplifiée de l’équipement Techniphone a servi aux équipements Basse Fréquence (BF) de transmissions d’ordres de télédéclenchements ou d’accélérations de stade via des liaisons louées ou privées.
Cependant, ils étaient trop sensibles aux montées du potentiel de terre lors d’incidents sur le réseau à haute tension. Pour cette raison, d’autres TAC BF exposées à la station voies de transmission furent utilisées en remplacement.
Un petit complément sur télédéclenchement et accélération de stade
Le télédéclenchement a pour objectif de faire d’envoyer un ordre de déclenchement à disjoncteur situé à distance en général dans un autre poste. Ce dispositif pouvait être utilisé, par exemple, pour un basculement de charge d’une source à une autre en cas de surcharge sur une ligne.
L’accélération de stade est une fonctionnalité qui permet suite à un dialogue entre les protections situées aux extrémités d’une ligne de réduire le temps d’observation des grandeurs électriques et donc celui de l’élimination du défaut. Elle permet notamment en améliorant le temps d’élimination des défauts de diminuer la durée des creux de tension et donc l’impact sur de nombreux processus industriels sensibles.