Câbles isolés papier avec enveloppe plomb
La transmission sur les réseaux téléphoniques s’effectuait majoritairement sur des lignes aériennes pour les circuits ruraux ou entre zones urbaines proches et à l’aide de câbles souterrains pour les communications distantes ou en zones urbaines denses
Les lignes aériennes
Les conducteurs étaient en bronze phosphoreux ou en cuivre portés par des poteaux en bois par l’intermédiaire d’isolateurs en porcelaine ou en verre.
Cette technique permet d’avoir des lignes peu résistantes et de provoquer un affaiblissement peu important. Mais leurs caractéristiques varient avec l’hygrométrie et la température et elles sont influencées par les lignes de transport qui les voisinent (bruit de fond).
Elles nécessitent d’autre part de nombreuses permutations de conducteurs pour réduire les inductions mutuelles entre conducteurs.
Les câbles souterrains (comme dans la vitrine)
Ils sont constitués de torsades de fils de cuivre de 65/100 à 100/100 de mm isolés au papier (ou à la gutta pour les câbles sous-marin).
L’ensemble est entouré d’une enveloppe de plomb pour limiter les influences extérieures.
Pour un diamètre d’environ 10 cm on arrivait à enserrer 900 paires. Les autres valeurs courantes étaient 448, 224, 112 et 28 paires.
Les fils étant très rapprochés dans les câbles, il fallait limiter les effets de capacité et de self induction qui pouvait en résulter. Pour ce faire, les fils d’une même paire étaient torsadés entre eux et l’ensemble des paires d’un même câble subissaient des rotations les unes par rapport aux autres à l’intérieur du câble.
En savoir plus sur les câbles multipaires
Lorsque les câbles n’étaient pas posés en galerie, mais en pleine terre, un feuillard en fer était ajouté à l’extérieur de la gaine de plomb pour le protéger des agressions mécaniques.