Carte avec composants discrets • Vers 1970
Dans le début des années 1970, les ordinateurs étaient réalisés à base de composants discrets, transistors, résistances, condensateurs.
Comme on peut le constater le nombre de composants sur la carte est limité et le circuit imprimé qui est sous jacent est monocouche, avec quelques ponts apparents pour résoudre les cas de croisements.
Les cartes étaient d’un format plus réduit que celui des cartes actuelles et comme elles avaient moins de composants, il en fallait un grand nombre pour réaliser des fonctionnalités néanmoins limitées.
A titre d’exemple, les calculateurs des dispatchings, les C90-40, représentaient chacun une série d’armoires de 7 à 8 mètres de long avec les dérouleurs de bandes, mais sans les unités de disque, les lecteurs de ruban et de cartes.
Le nombre de cartes multipliait le nombre de connecteurs sur les fonds de panier et donc les faux contacts et les pannes associées.
Je me souviens qu’une des premières actions lors de pannes était de passer derrière les armoires et de passer l’arrière d’un crayon le long du dos de toutes les cartes dans l’espoir de résoudre le problème du faux contact avec le risque sous-jacent d’en créer d’autres.
C’était l’époque où l’on dépannait les cartes, montées sur un prolongateur spécifique, sur le calculateur lui-même, à l’aide d’un oscilloscope et des schémas associés.
Dans certain cas, le dépannage était effectué sur place par changement au fer à souder d’un ou plusieurs composants élémentaires.