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1973 lancement du parc nucléaire

Dès les années 1960, l’état s’interroge sur la politique à mener pour pallier le manque de ressources naturelles en France :

 

  • Il n’y a quasiment plus de sites possibles pour de nouveaux aménagements hydrauliques importants.

 

  • La production nationale de charbon et de gaz stagne et commence même à régresser.

 

Par ailleurs la croissance de la consommation est toujours très importante, rendant la France tributaire des ses importations en combustible fossile.

 

L’opportunité de produire à partir du nucléaire commence à prendre forme et des centrales de diverses technologies sont construites, notamment des centrales de la filière graphite-gaz qui peuvent fonctionner à l’uranium naturel disponible en France sans appel à l’étranger pour l’enrichissement.

 

La guerre du Kippour survenue en 1973 sera le déclencheur du premier choc pétrolier qui entrainera un quadruplement du prix du pétrole en moins de 6 mois.

 

Ces évènements amènent le « plan Messmer » qui décide d’avancer l’engagement de 13 000 MW de 1977 à 1975 et de poursuivre cet engagement jusqu’à 50 000 MW de 1974 à 1980.

 

Pour des raisons économique et de politique industrielle, le choix de la filière retenue sera celle des réacteurs à eau pressurisée (PWR) et la construction se fera par paliers techniques (CP0 – 6 tranches dont les deux premiers exemplaires sont à Fessenheim, puis CP1 – 18 tranches et CP2 – 10 tranches).

 

Viendrons ensuite les tranches P4 de 1300 MW (20 tranches) et N4 de 1500 MW (4 tranches).

 

Au-delà de la satisfaction des besoins en consommation électrique, cette nouvelle politique de production aura des impacts collatéraux sur le réseau électrique et  son exploitation :

 

  • La nécessité de construire des infrastructures à grandes capacités (400 KV) pour répartir la production désormais plus centralisée

 

  • La prise en compte de façon plus fine de la stabilité des réseaux et la nécessité d’accélérer les temps d’élimination des défauts électriques

 

  • La mise en place de stratégies pour la permanence de l’alimentation des alimentations des auxiliaires (scénario de renvoi de tension…)

 

  • La prise en compte d’un certain nombre de contraintes d’exploitation (grandes variations de puissance active par jour, planification des arrêts pour rechargement, communications de crise…)

 

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