Contrôleur de cadrans et cadran rotatif,AOIP,1950

Le cadran rotatif

Le cadran est la partie du téléphone servant à la numérotation d’appel.

 

Il produit des interruptions de la ligne téléphonique de durée uniforme et régulièrement espacées. Chaque interruption est appelée impulsion. L’envoi d’un chiffre du numéro de l’appelé se traduit par un train d’impulsions qui agissent sur la partie récepteur d’impulsions de l’autocommutateur situé à l’extrémité de la ligne.

 

Le cadran est constitué d’un disque mobile comportant 10 trous numéroté de 1 à 0. Lorsque le disque quitte la position de repos sous l’action du doigt, il bande un ressort de rappel. Lorsque le disque est libéré, il revient à sa position de repos avec une vitesse constante grâce à l’action d’un petit régulateur de vitesse. En même temps le disque fait tourner une came qui ouvre à chaque rotation un contact situé en série sur la ligne téléphonique.

 

 

Chaque impulsion est calibrée à 100 ms dont 66 ms pour l’ouverture du contact et 33 ms pour la fermeture du contact. Selon de nombre d’impulsions cadencées du train, l’autocommutateur en déduit le chiffre composé : 1 pour 1 impulsion, 2 pour 2 impulsions, …, 9 pour 9 impulsions et 0 pour 10 impulsions.

 

Un temps de fermeture de ligne supérieur à 33 ms était interprété comme un changement de chiffre par l’autocommutateur.

 

Les cadrans comportaient, associés aux chiffres, des groupes de lettres. L’objectif était de faciliter la mémorisation des numéros de téléphones pour la région parisienne. Les centraux étaient identifiés par leur nom issu de la zone géographique où ils étaient situés (par exemple DIDerot, DANton ou BABylone). C’est ainsi que le 326 95 87 était connu sous le « pseudo » Danton 95 87

 

Le contrôleur de cadrans

 

Pour que la numérotation soit bien décodée par l’autocommutateur, il était nécessaire que les trains d’impulsions soient bien calibrés. Or, suite à encrassements, chocs, usure, points durs… il pouvait arriver que les impulsions n’aient plus la bonne cadence. Le contrôleur de cadrans, ou un impulsographe (présent dans cette même station) permettait de vérifier le cadencement des impulsions (100 ms) et la répartition (deux tiers, un tiers) entre les temps d’ouverture et de fermeture du contact de ligne.

 

 

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