Le code Braille
On retrouve de grande similitude de conception entre l’alphabet Braille et les codes sur ruban perforé.
Sur les rubans (code télex à cinq trous ou code informatique à 8 trous, un caractère est codé sur une colonne. Dans l’alphabet Braille, les caractères sont représentés au sein d’une matrice de six points répartis sur deux colonnes, par un ensemble de 1 à 6 points en relief.
Ces points sont conventionnellement numérotés de 1 à 6, le point 1 occupant la position en haut à gauche, les points 2 et 3 étant situés en colonne sous le point 1, le point 4 occupe la position en haut à droite et le point 6 en bas à gauche.
Il y a donc 26-1 possibilités soit 63 caractères. Le caractère n’ayant aucun point est l’espace.
Les premières lettres (a à j) utilisent les 4 positions du haut
Les suivantes (k à t) utilisent les mêmes positions que les lettres du haut avec adjonction du point 3
Les dernières utilisent la même logique avec l’adjonction des points 3 et 6
On pourra remarquer la position particulière du W, peut être due au fait qu’elle n’a été reconnue comme lettre française qu’au milieu du XX° siècle, même si elle était utilisée depuis longtemps dans les noms étrangers.
Comme dans le code Baudot des caractères spécifiques étaient ajoutés pour augmenter le nombre de caractères représentables. Par exemple le symbole constitué par les points 3, 4, 5, 6 indiquait que les symboles suivants devaient être interprétés en numérique, jusqu’à l’espace suivant (l’espace est le code sans point.)