Emetteur deux voies (1970)
Avant les cartes émetteur une ou deux voies
Les premières informations tout ou rien étaient transmises par une polarité sur un circuit métallique continu (câbles privés ou LS – liaisons spécialisées louées aux PTT-).
Les distances de transmission étaient courtes mais avec des affaiblissements importants et des perturbations. Néanmoins, en zone urbaine dense, des télédéclenchements furent réalisés ainsi via des câbles de télécommunications déroulés en parallèle aux câbles souterrains de puissance.
Le début des cartes émetteur une ou deux voies
Au début des années soixante, afin de pallier les inconvénients précédents, la transmission des informations a été effectuée à l’aide d’un décalage de fréquence autour d’une fréquence de référence.
Ces fréquences de référence étaient normalisées. La transmission était à 50, 100, 200 Bps (bits par seconde). EDF a utilisé la gamme des 50 Bps qui permettait de disposer d’un plus grand nombre de canaux en parallèle sur un même support au détriment du temps de transmission qui restait néanmoins satisfaisant.
La carte émetteur une voie permettait, dans les années 1960, d’envoyer un signal tout ou rien sur différents types de supports (câble privé, Ligne Spécialisée (louée aux PTT), CPL). Elle utilisait un décalage de fréquence de +60 Hz.
La carte émetteur deux voies permettait, dans les années 1970, d’envoyer deux signaux tout ou rien sur différents type de supports (câble privé, Ligne Spécialisée (louée aux PTT), CPL).Elle utilisait deux décalages différents +30 Hz et -30 Hz.
Ces cartes étaient positionnées dans des termineurs multicartes.
En général de une à trois cartes permettaient de couvrir les besoins des utilisateurs.
Elles ont été installées en grand nombre. Elles permettaient la transmission d’Alarmes pour les entités de la distribution et la surveillance des installations hydrauliques, les commandes de vannes, les mises en marche et à l’arrêt des groupes, ainsi que les téléconsignes de puissance pour les entités de la production hydraulique.