Piaf (numéroteur par fréquence vocale)
Ce petit boitier alimenté par pile permet de générer des fréquences à la norme internationale Q23 (voir ci-dessous).
Il se place sur le micro d’un combiné téléphonique afin d’envoyer, lors d’une communication établie, des chiffres de 0 à 9 pour activer en sur-numérotation des services comme la messagerie vocale ou autre.
En téléphonie automatique traditionnelle, la numérotation était faite à partir d’un cadran émettant des séries d’impulsions calibrées correspondant au numéro de l’abonné demandé.
Progressivement le mode de numérotation a changé faisant place à une numérotation à partir d’un clavier émettant des fréquences identifiées « numérotation Q23 ».
Ce boitier venait piloter les services complémentaires lorsque la communication avait été préalablement établie à partir d’un cadran rotatif (à impulsion).
Ce boitier a permis de faire la transition entre les deux modes de numérotation tant que le cadran rotatif restait d’usage.
La numérotation Q23
Cette numérotation, couramment appelée multifréquence, est une combinaison de fréquences prédéterminées.
Ces fréquences sont situées dans la bande passante de la téléphonie fixe , soit entre 300 et 3400 Hz. Elles sont choisies pour éviter les harmoniques.
Ces codes sont émis lors de la pression sur une touche du Clavier. Chaque touche du clavier est associée de façon univoque à deux des fréquences prédéterminées qui sont émises simultanément.
La combinaison de fréquences est détectée à la réception et permet de traiter de la numérotation d’appel (beaucoup plus rapidement qu’avec un téléphone à cadran rotatif, dont le temps d’émission de la numérotation est lié à la rotation du cadran.), mais aussi de traiter des interactions avec des services complémentaires.