Mémoires Flash • À partir de 2000
La mémoire flash est une mémoire à semi-conducteur réinscriptible non volatile. Par rapport à la mémoire vive classique d’ordinateur, elle ne s’efface pas lors de la mise hors tension. De plus, sa consommation électrique est faible, son encombrement réduit et sa vitesse élevée.
Ce sont ces caractéristiques qui permettent de la trouver dans de nombreux équipements qui vous sont familier : clé USB, cartes pour appareils photo numériques et « disque » SSD .
Il existe de grands types de mémoire flash les « NOR » et les « NAND » qui font référence aux opérateurs booléens sur lesquels elles s’appuient.
Les Flash NOR ont un temps d’effacement et d’écriture plus long que celui de Flash NAND mais elles permettent un accès direct à n’importe quelle des cellules qui la composent. Cette caractéristique permet de les utiliser pour stocker un code directement adressable par un processeur. Elles sont notablement plus chères à l’achat.
Les Flash NAND sont plus compactes (ce qui permet des capacités de stockage quasiment double à volume donné. Elles ont également une durée de vie environ dix fois supérieures. Mais l’accès aux données est séquentiel (comme sur une portion de bande magnétique).
Ces caractéristiques guident en général leurs utilisations : Stockage pour les Flash NAND et utilisation pour les microprocesseurs pour les Flash NOR (firmware, appareils photos, téléphones portables, assistant personnel, décodeur télé…)
Le principe technologique induit une limite du nombre d’écritures fiables à une cellule stockant une information de base (de l’ordre de 10 000 à 100 000 fois). La tension appliquée pour forcer l’écriture endommage peu à peu la zone de stockage, ce qui n’est pas le cas pour la lecture. Les constructeurs de telles mémoires développent des procédés de « répartition d’usure » visant à atténuer les défauts inhérents à cette technologie. Dans la majorité des cas l’obsolescence technologique survient bien avant que l’usure des mémoires ne devienne problématique.