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Les premiers supports de stockages de données numériques
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Tête de lecture pour disque magnétique • Vers 1985

La tête de lecture est l’élément qui permet de lire et d’écrire les données sur la surface du disque magnétique.

 

Le principe est simple puisque basé sur l’orientation (Nord-Sud ou Sud-Nord) de fragments élémentaires du matériau ferromagnétique déposé à la surface du disque. L’orientation de ces fragments est représentative des « 0 » et des « 1 ».

 

Ces fragments élémentaires sont déterminés d’une part par l’avancée du bras sur le disque et d’autre part par un secteur angulaire du disque. Contrairement à la bande magnétique le positionnement des fragments est prédéterminé lors du formatage du disque. Cette opération consiste à inscrire des informations de service entre lesquelles les informations utilisateur seront inscrites.

 

Lors de l’écriture le courant envoyé pour alimenter la bobine située dans la tête d’écriture permet d’orienter les fragments élémentaires dans un sens ou dans l’autre.

 

Lors de la lecture la tête de lecture détecte les variations du champ magnétique et produit un courant qui est converti en « 0 » ou en « 1 »

 

Pour que la densité d’informations soit suffisamment importante il est nécessaire que la tête de lecture/écriture soit la plus proche de la surface du disque et pour que le temps d’accès aux données soit faible, il est nécessaire que les mouvements du bras pour atteindre la position souhaitée soient rapide et que la vitesse de rotation du disque soit  importante pour que le temps d’attente (statistiquement un demi-tour) soit le plus faible que possible, sachant que tout contact malencontreux entre la tête et la surface du disque se traduit par la destruction de la surface du disque, celle de la tête et la perte corrélative des données contenues sur le disque.

 

La solution retenue par les premiers concepteurs a été de faire voler la tête de lecture à une faible distance au-dessus de la surface du disque dans le déplacement d’air engendré par la rotation du disque.

 

Les améliorations successives ont porté sur l’allégement de l’équipage mobile (tête et bras), le remplacement du mouvement transversal du bras par un mouvement de rotation, la diminution de la distance entre la tête et la surface du disque, l’aérodynamique de la tête, ainsi que, comme pour tout équipement électronique, par la diminution des temps de réponses et la puissance de calcul.

 

Vision du mouvement du bras  sur le mitra 15

 

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