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Les premiers supports de stockages de données numériques
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Disque magnétique 300 Méga-Octets • Vers 1985

Les tout premiers disques durs sont apparus à la fin des années 1950. Ils étaient constitués comme celui exposé de plateaux d’environ 40 cm de diamètre. D’abord fixe, ils deviendront amovibles au début des années 60. Cette souplesse s’accompagnera d’un certain nombre de problèmes :

 

  • la présence de poussières, malgré la mise en suppression de l’unité de lecture, et donc un risque important de crash de tête et de perte de disques

 

  • la compatibilité entre les différents disques amovibles et les différentes unités amenant à des réglages fréquents et délicats du positionnement de la tête de lecture.

 

L’ordre de grandeur des capacités de stockage de ces disques étaient de l’ordre du mégaoctet début des années 60 pour atteindre les 300 mégaoctets vers les années 1980. Les disques des calculateurs des dispatchings C90 40 (fin des années 60) d’un volume comparable à celui exposé (mais avec moins de plateaux mais qui étaient plus espacés) avait une capacité de 4 mégaoctets.

 

Les premiers disques, comme ceux du C90 40, nécessitaient un entretien préventif important, nettoyage, réglages divers… ce qui n’était déjà plus le cas dans les années 1980.

 

Au cours des années 1970, sont apparus des unités de disques avec une partie fixe et une partie amovible comme celui du mitra 15 de la station téléconduite. Le plus célèbre de cette organisation était un combiné de deux disques 30 mégaoctets. D’abord nommés 30-30, puis par référence à la carabine Winchester 30 30, ils ont rapidement été nommés Winchester, nom qui est resté dans l’usage pour désigner un disque non amovible.

 

Deux unités de disques 300 mégaoctets bien plus imposantes que nos machines à laver…

 

Un peu de technique

 

En savoir +

Les informations sont stockées sous forme binaire (orientation Nord Sud ou Sud Nord du matériau magnétique).

 

Elles sont localisées dans leur positionnement par :

 

  • la tête de lecture-écriture, il peut y avoir deux têtes par plateau (une en dessus et une en dessous)

 

  • Par leur positionnement sur le rayon du disque. Ces positionnements sont discrets et chacun d’eux détermine donc un cylindre sur le disque

 

  • Par le secteur angulaire où elles sont situées. Là encore le positionnement des « secteurs » est discret et les angles sont communs à tous les cylindres, les bits sont donc plus « grands » près de la périphérie que du centre.

 

Au-dessus de cette organisation physique du disque sont venu se placer au fur et à mesure du temps une organisation logicielle masquant plus ou moins aux utilisateurs l’emplacement des données, les structures de fichiers associées, la gestion des secteurs détériorés etc.

 

Du temps du C90-40, Les données sur disque étaient gérées physiquement. Les analystes en charge de l’applicatif géraient cette carte en ayant pour souci de minimiser les mouvements de bras et en positionnant judicieusement les fichiers et les programmes cycliques selon leur cycle pour que leur proximité permettent de réduire les temps d’accès.

 

Les générations ultérieures (EDT pour les Pupitres de Commandes Groupées, SIRC pour les dispatchings régionaux et Sysdic pour le dispatching National) ont toutes fait appel à es systèmes de fichiers des fournisseurs.

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