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Les premiers supports de stockages de données numériques
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Rubans perforés • 1950

Les rubans perforés (ainsi que  les cartes perforées) ont été les premiers supports d’entrée-sortie et les premières mémoires de masse utilisés dans les débuts de l’informatique.

 

Le ruban perforé est un long ruban de papier souple et solide, percé de trous circulaires disposés dans le sens de la largeur.

 

Ces trous, disposés de façon normalisée, permettent d’encoder des valeurs soit sur cinq trous (pour le télex) soit sur 8 bits pour les ordinateurs.

 

Un trou supplémentaire, de plus petite taille et situé vers le milieu de la bande, servait à l’entraînement par le lecteur-perforateur.

 

Ruban perforé et carte perforée présentaient des avantages et des inconvénients qui orientaient leurs utilisations.

 

Les cartes permettaient des modifications aisées (par ajout suppression de cartes dans un paquet)  et par lecture directe du contenu des cartes.

 

Le ruban permettait un stockage plus performant en volume que les cartes et ne présentait pas le risque d’être mis en désordre.

 

La modification d’un ruban est décrite dans le texte associé au perforateur de ruban situé ci-contre

 

Le ruban perforé a été fortement utilisé pour les télex. Le coût de la communication sur réseau commuté étant lié au temps de connexion, il importait donc que celle-ci soit la plus rapide que possible. Le texte était donc saisi et généré un ruban perforé qui ensuite était lu sur le télex et émis dans le temps minimal.

 

En savoir plus sur les codes utilisés

 

En savoir +

Pour le ruban  télex :

 

On dispose de 5 trous (ou 5 bits en langage actuel). Ceci procure 25 soit 32 possibilité soit 32 possibilités ce qui est insuffisant pour coder lettres (a minima 26), chiffres (10) et quelques signes de services (ponctuation, line feed, retour chariot…).

 

Pour résoudre ce problème le code Baudot, utilisé pour le télex utilise deux combinaisons pour effectuer une commutation entre deux groupes de signes (L’équivalent du « Shift » actuel).

Ce qui donne (32-2) x 2 = 60 combinaisons possibles, mais qui présente l’inconvénient de devoir transmettre des caractères supplémentaires chaque fois que l’on change de jeu de caractères.

 

 

A noter le caractère associé au J qui déclenche un son de cloche pour avertir , si nécessaire, de l’arrivée d’un message.

 

Pour le ruban  « ordinateur » :

 

On dispose de 8 trous (un octet)

 

La densité est de 10 caractères par pouce de longueur.

 

Le codage utilisé étaient le plus souvent propriétaire et certains utilisaient uniquement 7 bits (soit 128 possibilités de caractères – y compris les caractères de contrôle-) le huitième trou étant réservé pour une parité transversale.

 

Toute proportion gardée on retrouve cette même difficulté à l’heure actuelle pour trouver un codage universel des caractères dans les systèmes informatiques, compte tenu des nombreux caractères spécifiques à des pays ou des régions (les accents français, le umlaut et le eszett allemands, le tilde,  espagnol…)

 

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